BAMBOU

Lundi 27 juillet 2009

Chao les Amis

4h du mat je suis réveillée par les cris des porcs retrouvés ce matin sur les étals? Je n ai pas eu de mal ?me rendormir et c'est au chant du coq que je me lève. Quelle bonne nuit ?la campagne, car mon hotel genre maison familiale est completement detache des hotels touristiques, avec des coqs, des cochons, des canards, des buffles.

7h je suis dans la rue, la petite ville de Sapa est déj?bien animée par tous les commerçants installés et par tous ceux qui arrivent des vallées.

Après un passage ?L'Office du Tourisme pour lire mes mails et acheter une carte de randonnée, je prends mon petit déjeuner au ?nbsp;Little Sapa ?en haut de la rue principale Cau May (il y a un Little Sapa II en bas de la rue), un patron très sympa, un restau ?des prix très raisonnables et une très bonne nourriture, pour déguster une soupe ph?au poulet, et surtout aucun touriste européen. Mon projet aujourd'hui est de faire une petite randonnée, pour cela j'ai choisi le village de Cat Cat o?vit le peuple Hmong, ?3km au sud de Sapa.

Je descends la rue Tue Tinh en prenant les escaliers du march? en laissant plusieurs boutiques, hôtels et bars, avant d'arriver sur une petite route en dehors de la ville. A quelques kilomètres rencontre avec un ?nbsp;Check Point ?o?je paye une taxe de 20000 Dg (Les guides mentionnent 5OOO, il y a de la réactualisation ?faire. Leurs prix sont pratiquement tous faux ?. Cette taxe est demandée par les autorités de Sapa, et normalement, doit être reversée aux villages concernés.

Quelques mètres après sur la gauche ?l'entrée d'un petit chemin une guérite, une barrière, un garde vous demande votre droit de passage. Chemin faisant, je commence la descente jusqu'?la rivière ?nbsp;Murong Hoa ?sur un chemin très bien aménag? en laissant de chaque côt?des petites habitations de bois o?sont installés tissus, broderies, sculptures, des femmes et jeunes femmes dans des tâches artisanales, des hommes dans des constructions en bambou et des enfants pieds et culs nus, des chandelles de morve ?la sortie des deux narines, livrés ?eux-mêmes.

Par une descente escarpée, je poursuis un chemin de terre en direction des rizières et des habitations de paysans, séparés par un pont suspendu. Je reprends le chemin aménag?pour rejoindre les chutes d'eau. Une rivière tumultueuse et de grandes cascades sont le cadeau des kilomètres parcourus dans une descente un peu raide. A cet endroit se trouve l'usine hydroélectrique construite sous les français (fermée aujourd'hui), par contre il y a de grandes  machines de bois qui en utilisant la force de l'eau, permettent de concasser les graines et en particulier le riz

                   1  

                       Machine en bois qui permet de broyer le riz

                 2   

Les villageois utilisent beaucoup l'eau de pluie pour leur quotidien ainsi que l'eau de la rivière.

Sur la droite le chemin continue, très peu de personnes s'engagent. Je commence l'ascension, ça grimpe pas mal?je prends mon temps et vingt minutes après les efforts sont récompensés. Un paysage féérique s'offre ?mes yeux ainsi que des enfants qui jouent en  dévalant, sans peur, une pente chaotique sur un engin ? roues tout en bois. Ils s'éclatent bien.

Je poursuis mon chemin, le vent souffle  et la brume, de son manteau épais, enlace la chaîne de montagnes Hong Lien que les français appelaient les ?nbsp;Alpes Tonkinoises ? Elle est dominée par le mont Fansipan (3143m) le point culminant du Vietnam.

Quand on passe le pont suspendu qui rejoint la route, nombreux jeunes proposent leurs services moyennant une certaine somme,  pour vous ramener ?Sapa si vous êtes trop fatigué… sur leur  honda.

Je reviens tranquillement par la route ? Sapa dans l'après-midi en admirant encore et encore le paysage. Quelle chance la pluie a épargn?la vallée et le soleil, avec beaucoup de timidit?  a point?le bout de son nez quelques minutes.

Chao

Bambou