Samedi 18 juillet (bis)
Samedi 18 juillet (bis)
Chao les amis
Il fait déjà très chaud. 33-38
La première visite va pour la pagode Tran Quoc où l’entrée est gratuite. Située sur une petite presqu’île, c’est la plus ancienne pagode de la capitale, l’une des plus typique du Nord Vietnam dixit le guide. Elle fut construite au VIe s sous le règne de Ly Nam Dé, puis reconstruite à l’emplacement actuel au XVIIe s et rénovée en 1815. Appelée pagode « défense de la patrie » elle est l’objet d’une énorme vénération populaire. Effectivement ce jour là, nombreuses personnes sont venues priées. Au milieu de la cour reconstitution d’une montagne avec Bonsaïs, au fond des tombes de bonzes en forme de petites tours et sur le côté une stèle en chinois de 1639 racontant l’histoire de la pagode, rassurez-vous je n’ai pas cherché à lire.
Après un grand détours, l’ heure à laquelle j’arrive, le Mausolée de Hô Chi Minh est fermé, donc je me tourne vers le musée très intéressant sur la vie et les textes de Hô Chi Minh mais un peu trop kitch sur le reste. Son architecture de béton est grotesque.
Le tonton Hô je ne suis pas certain qu’il trouverait « bloc » à son goût. A la montée d’un escalier de marbre on est accueilli par une statue géante (bronze je suppose) du père du peuple Hô.
Oncle HO CHI MINH
Le premier étage renferme la vie de Hô et la période coloniale. Les documents sont très intéressants et riches de témoignages. Au deuxième étage on peut découvrir des reconstitutions : maison natale de Hô (1890-1911), période française sur la lutte anticoloniale, différents documents concernant le droit des peuples, nombreux extraits du journal l’Humanité de l’époque ainsi que du Paria (journal anticolonialiste où écrivait tonton Hô.
Si l’on vient à Hanoi il faut visiter ce musée. L’entrée est de 15OOO dg (soit 0,60 €). On filtre votre sac comme à la douane et on le laisse à la consigne. On nous laisse le droit de photographier et je ne me suis pas gênée.
Toujours sous une chaleur torride et lourde chargée d’humidité, je me dirige vers la pagode du Pilier unique proche du musée où je retrouve un peu, juste un peu, de fraîcheur sous les arbres. Pagode située dans le quartier Doi Can, de l’arrondissement Ba Dinh à Hanoi. C’est un vestige historique et culturel réputé, le plus original du pays. Construite en 1049 à l’ouest de la capitale de Thang Long (Hanoi) sous la dynastie des LY. La pagode prend le nom initial le nom de « Dieu Huu » résultant du vœu de longévité du 2è Roi de la dynastie des Ly.
la pagode du Pilier unique
Sa structure est en forme de fleurs de lotus s’épanouissant sur son pédoncule, c’est une image symbolique d’une vision du roi Ly Thai Tong (1028-1O54) dans un songe : la déesse bouddhique Quam Am élevant le roi dans le calice d’une fleur de lotus… La pagode au pilier unique telle qu’elle est, présente une architecture restaurée.
Après avoir mangé un Bun Cha dans un boui boui, bu une bière dans une gargote où j ai découvert comment se distribue la BIA HOI (bière pression), je marche en direction de la Tour du drapeau proche du de l’entre du musée « d’histoire militaire ».
Tower Flag
Musee militaire pris de la Tour du drapeau
Unique vestige des fortifications à la Vauban construite à partir de 1805 par l’empereur Gia Long. La « Tour du drapeau» date de 1812. Les français, en 1882, rasèrent les fortifications afin de réaliser leur plan de l’urbanisme. Reste cette Tour de 60 m de haut et de forme hexagonale. Reposant sur une base carrée à trois étages, qui leur servait de tour de guet. On peut gravir la tour par des escaliers très hauts et dans un espace exigüe, mais ça vaut la vue sur Hanoi. En face trône la statue de Lénine.
Après avoir bu, non pas une bière, mais un jus de canne à sucre, je rentre prendre une douche et me voila repartie pour le « Thang Long Water Puppet Théâtre » Marionnettes sur l’eau.
Hanoi est le lieu des plus beaux spectacles de cet art magnifique. Il faut prendre ses places un jour avant car toutes les représentations, au nombre de 3 par jour de 16h à 21h, affichent complet. Les prix vont 40000 (places en haut là où j’étais placée), à 60000 Dg (les premières places). On voit très bien même en haut. C’est un art vieux de plusieurs siècles et l’on retrouve le monde de la vie paysanne à son origine. Intimement attaché à l’eau et aux fêtes liées aux activités agricoles (printemps, semences, récoltes…). C’est l’âme de la rizière vietnamienne qui s’exprime à travers le spectacle et les différents personnages, traditions, rituels, , animaux familiers, dieux et génies divers. L’eau, elle-même est l’élément primordial, elle est à la fois actrice à part entière et décor, sans compter qu’elle dissimule des marionnettistes (femmes et hommes), les pieds dans l’eau cachés derrière des rideaux de bambous, qui manient avec adresse tous ces personnages. Sur le côté de la scène des musiciens et compteurs accompagnent durant tout le spectacle ces personnages. C’est époustouflant. Quelle harmonie entre tous les hommes et femmes de l’élément eau et de l’élément air… Superbes musiques qui accompagnent une succession de petits sketches qui mettent en scène la vie quotidienne des paysans et de leur famille (chasse, pêche, jeux d’enfants, courses de pirogues, etc…
J’en prends plein les yeux à chaque fois
Chao
Bambou
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